Nous nous connaissions depuis trois ans déjà lorsque la maladie l’a frappé de plein fouet.
Après une grosse fatigue et un bilan complet, le verdict est tombé, mon chéri était atteint d’une leucémie.
C’était déjà un grand choc de savoir que la maladie était entrain de le ronger mais ce qui a été plus dur encore, c’était de savoir que c’était une leucémie foudroyante.
La terre s’est écroulée sous nos pieds
Cette terrible nouvelle a été très dur à avaler, il a fallu beaucoup de volonté pour ne pas craquer mais il fallait que je me batte avec lui même si une maladie telle que celle ci ne laissait que peu d’espoir.
Les médecins lui avait donné trois mois à vivre et il a tenu quatre mois, presque cinq.
Ces mois ont été terribles à vivre, le traitement était dur à supporter mais notre complicité était notre force.
Mon chéri s’est battu jusqu’au bout et je ne l’ai pas quitté d’une semelle, je le suivais partout mais lorsque je le voyais dépérir, je ne pouvais que m’isoler pour pleurer car je savais qu’il n’en avait plus pour très longtemps.
Son absence fait trop mal
Il est parti un matin, je le tenais dans mes bras et j’ai sentis ses forces l’abandonner, je lui ai dit que je l’aimais et qu’il serait le seul homme de ma vie, il m’a sourit et s’est éteint comme ça sans bruit et avec une petite larme au coin de l’œil.
Il me manque terriblement aujourd’hui, je ne pense qu’à lui et à notre amour qui été court-circuité en plein ascension, nous étions amoureux fous l’un de l’autre mais la vie ne nous a pas fait de cadeaux!